Hadiza, ses trois enfants et son mari Mansour vivent dans le pays le plus pauvre du monde : le Niger. Chaque année, le même scénario se répète, plus ou moins tragique. Au moment où les greniers se vident, la nouvelle récolte se fait attendre. C’est ce qu’on appelle le temps de «la soudure». Que la pluie soit en retard et la crise fait son apparition. La malnutrition guette, alors les enfants en bas âge meurent en nombre. Que la pluie soit trop abondante et les épidémies se déclarent. Comment fait-on face aux enjeux d’une vie dans un tel contexte ? Pour Hadiza et les siens, chaque opération même la plus banale, comme boire de l’eau, se nourrir ou se soigner, devient une épreuve.
Bagagi, in Niger, is a village of 600 inhabitants 6 miles from the Médecins Sans Frontières center in Mirrhia. Director Jean-Louis Saporito was there in July 2005, during the last food crisis. He met Hadiza and her young daughter, who was very ill. Hadiza is a peasant of 36. She is very beautiful, smiling and coquettish, though life has not been kind to her; she already had ten children but only two of them have survived. Thanks to her, Jean-Louis befriended the entire village. He returned for three years to share in the joys and sorrows of their daily lives in the world’s poorest nation. He shows us this "living" Africa, an Africa he loves.
تعيش عائلة هاديزا في أفقر بلاد في العالم: النيجر، وفي كل عام يتكرر نفس السيناريو، بتراجيدية تقل أو تزيد، فعندما تفرغ المخازن تماما في انتظار الحصاد الجديد، وإذا تأخر نزول المطر تظهر الأزمة ويعم سوء التغذية ويموت الأطفال الأحدث سنا بأعداد كبيرة، وان هطلت الأمطار بكثرة تنتشر الأوبئة... فكيف يواجه الإنسان تحديات حياة في مثل هذا السياق؟.