Fuyant la guerre ou la misère, des milliers de réfugiés venant de Somalie et d’Ethiopie, tentent par tous les moyens de gagner les côtes du Yémen, de l’autre côté du Golfe d’Aden. Pour cela, ils utilisent les services de passeurs qui entassent leurs passagers dans des canots de moins de dix mètres. Le voyage dure de deux à quatre jours pendant lesquels hommes et femmes doivent rester immobiles, accroupis, entassés les uns sur les autres. Le nombre de décès est considérable, certains responsables de l’ONU avancent le chiffre de 1200 noyés pour la seule année 2005. Daniel Grandclément a pu embarquer à bord de l’un de ces bateaux de l’enfer. Il en ramène un témoignage éprouvant.
هربا من الحر والبؤس يحاول الآلاف من اللاجئين الصوماليين والأثيوبيين بكل الوسائل أن يصلوا إلى شواطئ اليمن في الضفة الأخرى من خليج عدن... عدد الوفيات بينهم معتبر، ففي 2005 وحدها يتحدث مسؤولون في الأمم المتحدة عن 1200 غريق، وقد امتطى المخرج باخرة من بواخر الجحيم هذه وعاد بشهادة حارقة.