Mots d’après la guerre, Liban été 2006 Anouar Brahem
(2007) Tunisie
Durée : 58 mn
Théâtre Municipal
Mercredi 2 avril à 20h
Réalisation, Scénario, Musique : Anouar Brahem Images : Chekib Essefi Son : Moheb Chanesaz Montage : Nadia Ben Rachid Production : Familia Productions / Anouar Brahem
Synopsis : Le film se situe au Liban et s'articule comme un récit autour d’entretiens recueillis auprès d’artistes et intellectuels libanais au lendemain du cessez-le-feu intervenu après la guerre de l'été 2006 entre Israël et le Liban. Des hommes et des femmes de générations et de confessions diverses, livrent à vif et avec une émotion et une sincérité rares, leurs témoignages sur ce qu'ils viennent de vivre. Au travers des entretiens, on perçoit la diversité d'opinion qui caractérise la société libanaise, ses peurs et ses espoirs. A travers une parole simple et intime, ils laissent apparaître la profonde déchirure que cette guerre a provoquée en eux et la dimension humaine du propos. Les aspects politiques ne sont pas éludés. Ils sont scrutés à travers une analyse souvent fine, à l’opposé des stéréotypes.
Biographie : Anouar Brahem est né en 1957 à Tunis. Joueur de Oud, il est considéré aujourd'hui comme l'un des musiciens les plus atypiques et les plus talentueux de la musique arabe et du jazz et comme l'un des rares compositeurs capable d'inventer une musique à la fois totalement ancrée dans une culture ancestrale et éminemment contemporaine dans son ambition universaliste. Il collabore depuis 1990 avec le prestigieux Label ECM Records avec qui il a publié l'intégralité de sa discographie. Ses albums, parmi lesquels on peut citer « Thimar », « AstrakanCafé », « Le Pas du Chat Noir » ou « Le Voyage de Sahar », sont unanimement consacrés par le public et la critique internationale. Anouar Brahem a, depuis toujours, entretenu des liens étroits et féconds avec le cinéma. Il a signé les bandes originales d'un grand nombre de films parmi les plus remarqués de la cinématographie tunisienne : « Halfaouine » de Ferid Boughedir, « Les Silences du Palais » et « La Saison des Hommes » de Moufida Tlatli, « Sabots en Or » et « Bezness » de Nouri Bouzid.